Il est difficile de dire avec exactitude quel est l’origine du jeu de dames. La thèse la plus probable est qu’il soit dérivé d’un jeu de l’Egypte antique appelé alquerque apparue en Europe au XIVe siècle. Ce jeu dont l’objectif est d’immobiliser les pièces de son adversaire, se joue sur un damier à cent cases dans sa version classique. Le tablier de jeu est une surface plane colorée de façon alternée dans deux tons (noir et blanc en général), sur laquelle sont disposés de part et d’autre deux lots de 20 pions. Il existe d’autre variante qui ont soixante-quatre cases (8×8) et cent quarante-quatre cases (12×12).
Présentation du jeu
Au début du jeu, les cases en bas à gauche doivent être foncées. Une fois les pions disposés, on aura deux lignes vides qui séparent les deux camps, et comme aux échecs, ce sont les blancs qui commencent la partie.
Les pions se déplacent sur les diagonales, du joueur vers le joueur adverse. Ils ne se déplacent que d’une case à la fois sauf lorsqu’il y a une prise. La dame peut se déplacer dans tous les sens d’autant de cases qu’elle le souhaite à partir du moment où elle suit les diagonales et qu’aucune pièce n’est sur sa trajectoire. La promotion d’un pion en dame a lieu quand celui-ci atteint la première rangée du camp adverse. La Dame a l’avantage de pouvoir franchir plusieurs case vides, tandis que le pion ne peut avancer que d’une case. Si le principe reste le même pour les variantes à 64 ou 144 cases, les règles du jeu peuvent légèrement être différentes.